Alias : le bouquet final n'a pas eu lieu.
Après 5 ans de bons et loyaux services, la série Alias a baissé le rideau. La cinquième saison se caractérise par sa brièveté (17 épisodes) et une certaine baisse de régime. Il est vrai que cette ultime année au sein de l'APO (section ultra-secrète de la CIA) aura été marquée par deux perturbations majeures :
Devant la difficulté de plus en plus prégnante (jeu de mots un peu facile) de l'héroïne à asséner des high kicks, la production a eu l'idée de reporter un temps l'action sur la nouvelle recrue de l'APO, Rachel Gibson qui, comme Sidney 5 ans auparavant, est retournée par la CIA qui lui apprend qu'elle ne travaille pas pour Langley mais pour l'ennemi qu'elle croyait combattre. Approche intéressante qui sera malheureusement mise de côté une fois survenu l'accouchement de Sydney Bristow (et de Jennifer Garner par la même occasion).
Les scénaristes et producteurs donnent alors un sérieux coup d'accélérateur mais ils vont un peu confondre vitesse et précipitation. Malgré certains cliffhangers bien sympathiques, il faut bien le reconnaître, cette cinquième saison peine nous captiver totalement.
Le double-épisode qui clôt la série est trop prévisible à bien des égards, ce qui ne ressemble guère à Alias - saisons 1 à 4. C'est donc sur une légère déception que se termine l'aventure. C'est d'autant plus regrettable que les 4 années précédentes étaient véritablement exceptionnelles.
Alias, c'est l'anti-24 heures. Sur le fond, les deux séries sont tout aussi peu crédibles (c'est un euphémisme). Pourtant, à l'arrivée, d'un côté on a un Jack Bauer qui n'en finit pas de tomber dans des abîmes de ridicule, et de l'autre une Sydney Bristow d'une profondeur psychologique vertigineuse.
On préfèrera donc oublier le conformisme de Alias cuvée 2006 pour se souvenir des millésimes 2001-2005 qui nous ont fait palpiter comme bien peu de séries avaient su le faire auparavant.
- la présence sporadique de JJ Abrams, créateur de la série, appelé à écrire et réaliser pour le cinéma le blockbuster Mission: Impossible III (plus block que buster, d'ailleurs);
- la grossesse de Jennifer Garner alias Sidney Bristow, LE personnage-phare de la série.
Devant la difficulté de plus en plus prégnante (jeu de mots un peu facile) de l'héroïne à asséner des high kicks, la production a eu l'idée de reporter un temps l'action sur la nouvelle recrue de l'APO, Rachel Gibson qui, comme Sidney 5 ans auparavant, est retournée par la CIA qui lui apprend qu'elle ne travaille pas pour Langley mais pour l'ennemi qu'elle croyait combattre. Approche intéressante qui sera malheureusement mise de côté une fois survenu l'accouchement de Sydney Bristow (et de Jennifer Garner par la même occasion).
Les scénaristes et producteurs donnent alors un sérieux coup d'accélérateur mais ils vont un peu confondre vitesse et précipitation. Malgré certains cliffhangers bien sympathiques, il faut bien le reconnaître, cette cinquième saison peine nous captiver totalement.
Le double-épisode qui clôt la série est trop prévisible à bien des égards, ce qui ne ressemble guère à Alias - saisons 1 à 4. C'est donc sur une légère déception que se termine l'aventure. C'est d'autant plus regrettable que les 4 années précédentes étaient véritablement exceptionnelles.
Alias, c'est l'anti-24 heures. Sur le fond, les deux séries sont tout aussi peu crédibles (c'est un euphémisme). Pourtant, à l'arrivée, d'un côté on a un Jack Bauer qui n'en finit pas de tomber dans des abîmes de ridicule, et de l'autre une Sydney Bristow d'une profondeur psychologique vertigineuse.
On préfèrera donc oublier le conformisme de Alias cuvée 2006 pour se souvenir des millésimes 2001-2005 qui nous ont fait palpiter comme bien peu de séries avaient su le faire auparavant.
Libellés : drama, série, télévision
2 Comments:
On ne peut qu'être d'accord sur le fond de cet article. Mais, parce que j'y mettrais un "mais"...c'est mettre de côté un peu vite le personne de Renée et le retour (trop sporadique) de M. SARK : un délice.
Mais d'accord, le personne de Rachèle (bien que séduisante) manque sérieusement de profondeur et d'originalité (à vouloir retrouner aux sources, on fini par se noyer); le personne du Jeune playboy (sensé remplacer Vaughn) est très fade et son histoire perso est tout simplement ridicule.
Le pire reste tout de même la fin.
Mais bon..c'est ALIAS..on pardonnerait... presque.
By Anonyme, at 2:22 PM
Je trouve le personnage de Renée totalement inintéressant a posteriori. Ça nous entraîne sur des fausses pistes que le reste de la saison n'exploitera absolument pas. On perd un temps fou avec cette histoire et pendant ce temps-là, le mystère Prophète 5 fait du sur-place. L'avantage de ce personnage est tout de même de nous montrer que Élodie Bouchez a su s'extraire de ses rôles à la mord-moi-le-n... dans lesquels le cinéma français intimiste l'avait cantonnée.
Contrairement à toi, je trouve que l'introduction du perso de Rachel était bien vu. Cela transformait Sydney en mentor qui, au vu de son ventre rebondi, ne pouvait guère plus faire grand chose d'autre que donner des conseils par radio. Et on changeait de perspective en injectant du sang neuf. C'est ce que Urgences savait magistralement faire régulièrement.
Et l'épisode où Rachel et Sark se rencontrent est l'un des meilleurs de la saison.
Malheureusement, la production est tombée dans le piège qui avait précipité la chute de X-Files : on a cru un moment que Dogget et Reyes allaient supplanter Mulder et Scully pour relancer la machine. Mais non, Spooky et sa rousse collègue ont continué de focaliser l'attention, faisant perdre toute cohérence aux saisons 8 et 9.
La façon dont Rachel Gibson est ensuite lâchement rebalancée derrière son ordinateur est assez lamentable. Elle devient une sorte de Marshall bis et fait même triple emploi avec la femme d'icelui, lorsque Carrie reprend du service à l'APO pour retrouver son mari enlevé par Sloane.
Rachel était le maillon faible de cette cinquième saison et il aurait fallu appuyer un peu plus dessus, plutôt que sur Sydney et son bébé, ficelle aussi fine qu'un câble de téléphérique.
Je ne parle pas de Tom, le nouvel agent de l'APO qui, outre sa caractérisation bien pauvre, a le charisme d'un plat de lentilles.
C'est vrai que la toute fin, dans la maison sur la plage, n'est pas digne de la série. Ça ressemble à un pastiche de Drôle de dames. Et Isabelle qui refait le casse-tête 3d en 2 secondes, après être tombée dessus comme par magie (un acte manqué de la part de Sydney ?). Et tout le monde qui s'en va en promenade sur la plage... Non, vraiment, on méritait mieux.
Mais bon, c'est Alias. On doit pardonner car pendant les quatre précédentes saisons, ça a été le bonheur complet.
By daneel, at 3:12 PM
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